La Malédiction des Trèfles
Seul dans cette grande maison, il errait entre les meubles recouverts d’un drap et la poussière qui s’était accumulée sur la moindre surface. Il avait ressenti ce besoin irrépressible de revenir dans la demeure dans laquelle il avait vécu. Il la connaissait par cœur, chaque recoin, chaque objet. Rien n’avait changé, même après la mort de ses parents, il n’avait rien touché.
Après plusieurs années à avoir laissé cette lourde tâche de côté, il se disait qu’aujourd’hui, le jour était venu de trier ce qu’il restait de la vie de ces personnes qui avaient tellement comptées pour lui.
Il laissa glisser sa main sur le vieux bahut en acajou sous l’imposant miroir de l’entrée. Un soupire lui échappa lorsqu’il constata que ses doigts étaient devenus gris sous la couche de poussière qu’il avait ramassée par ce simple geste. À force de l’avoir remise à demain, la montagne de travail que ça lui demanderait n’avait fait que grandir.
Un de ces jours, il devrait débarrasser et nettoyer tout ce bric-à-brac. Et cette idée suffisait à lui passer l’envie de commencer. Ça n’était plus à cause de la peine, Kylian avait eu tout le temps qu’il lui fallait pour apaiser sa tristesse. Même si cet endroit était chargé de tous ces bons souvenirs, ils se les remémoraient avec nostalgie.
Non, la seule chose qui l’empêchait d’avancer, c’était surtout la masse de travail qui l’attendait. Mais il s’était réveillé ce matin avec la ferme intention de démarrer ce chantier titanesque et il n’allait pas se laisser décourager. S’il triait un peu chaque semaine, alors il finirait par en voir le bout.
C’est avec résolution qu’il retroussa ses manches.
« Quelle idée d’avoir mis une chemise aussi ! » avait-il pensé, exaspéré.
Qu’à cela ne tienne, il ne se contenterait pas de la moindre excuse pour arrêter aujourd’hui.
Il commença par aérer le salon – la porte-fenêtre n’avait pas été ouverte depuis des années –. Le courant d’air frais l’empêcherait peut-être de s’étouffer avec la poussière qu’il allait remuer.
Puis, méthodiquement, il s’attaqua à un coin de la pièce principale. Kylian débuta son tri par les bibelots en trois catégories : ceux qu’il voulait conserver, ceux à donner et ceux pour lesquels il n’était pas encore sûr. Il espérait ne pas en accumuler trop dans sa pile à garder, sinon il n’avait aucune idée d’où il allait les mettre.
Ses parents collectionnaient toutes sortes d’objets étranges. Ils croyaient dur comme fer au destin et à la magie d’ailleurs. Jamais ils n’ont prétendu en pratiquer, mais toute leur vie ils s’étaient évertués à convaincre leur fils unique de l’existence de forces de la nature que l’on ne pouvait pas comprendre, à moins de les avoir vus à l’œuvre.
Même s’il aimait ses parents profondément, lui, avait toujours considéré qu’ils étaient un peu excentriques à lui raconter toutes ces légendes soi-disant familiales. Rien que d’y penser, il en rit. Malgré tout, lorsqu’il mettrait la main sur ce qu’il avait appelé « le grimoire » toute son enfance, il le garderait précieusement. Ce livre, très ancien, a été transmis de génération en génération depuis des siècles pour conter toutes les aventures des membres de « sa lignée » – comme sa mère aimait le dire –. Des légendes à retranscrire, il n’y en avait pas eu des milliers ces dernières décennies, mais le plus vieux récit de cet ouvrage datait du XVe siècle. C’était l’objet le plus précieux aux yeux de ses parents.
Ça et quelque chose d’encore plus farfelu : un genre de cadran dont l’aiguille n’indiquait pas l’heure et ne cessait de continuer à monter. Il n’avait jamais vraiment compris l’intérêt de cette chose et il ne l’avait d’ailleurs pas aperçu depuis des années.
Pris d’un élan de nostalgie, Kylian délaissa le vaisselier pour partir à la recherche de cette étrange horloge. Si ses souvenirs ne le faisaient pas défaut, elle était toujours rangée dans un endroit caché, mais facile d’accès.
Dans le couloir du premier étage, il tira un autre vieux meuble de la même manière qu’il avait vu sa mère le faire des milliers de fois. Il souleva plusieurs lattes de parquet d’un geste expert pour finalement se saisir du cadran et le dépoussiérer un peu. Décidément, rien dans cette maison n’avait résisté à la malédiction de la poussière.
L’aiguille pointait bien plus haut que dans ses souvenirs. Il tenta de déchiffrer ce qu’elle indiquait.

La plus grande avait été immobile depuis toujours, mais la petite continuait sa course. Peut-être plus pour longtemps puisqu’elle était presque parallèle à l’autre.
Sa mère n’avait eu de cesse de regarder cet objet avec anxiété. Éternellement inquiète que cette courte aiguille atteigne sa destination.
Kylian sentit une boule se former dans ses entrailles en repensant à ces phrases que ses parents et ses grands-parents lui avaient répétés toute son enfance :
« Lorsque l’aiguille aura fini sa course,
L’ultime trèfle de la chance aura rendu son dernier souffle.
Le descendant retournera à la source,
Pour qu’aucun ne souffre »
Et si ces mots ne se résumaient pas à une comptine pour enfant ? En y repensant, cela n’avait rien d’une comptine. Et il n’avait jamais entendu un seul autre enfant la chanter.
Non. Ça n’était qu’une légende, il n’avait pas à s’inquiéter.
N’est-ce pas ?
L’homme se remit à trier son petit coin de salon, entre deux tranches de saucisson, pour tenter de se sortir cet objet absurde de la tête. Sans succès. Il avait beau classer ces vieilleries, il ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer « et si c’était vrai ? ». La comptine raisonnait dans son esprit et au fur et à mesure, il se rappelait des paroles qu’il n’avait pas entendu depuis des années.
La suite racontait qu’un puissant sorcier allait se réveiller et qu’il fallait se tenir prêt contre ses futures attaques. Le reste paraissait plus abstrait puisqu’il était question de sortilège et de formule magique. D’ailleurs, Kylian n’arrivait pas tout à fait à se remémorer l’ordre des mots anciens qu’il chantait à tue-tête quand il était enfant.
Il ne pouvait plus s’empêcher de penser qu’il y aurait peut-être une part de vérité dans cette chanson. Sinon pourquoi le lui aurait-on ressassé toute sa vie ?
Incapable de se défaire de cette idée, il se mit à fouiller la maison de fond en comble pour trouver un indice. Peut-être un livre de magie, ou quelque chose racontant cette légende plus en détail ?
Il y passa son week-end entier. Retournant chaque recoin et chaque cachette potentielle. En marchant dans la demeure il essayait de se remémorer l’un de ses parents faire quelque chose d’inhabituel, comme pour l’espèce d’horloge.
Rien ne lui revenait et pourtant, plus il cherchait plus il sentait qu’il devait absolument mener cette mission à bien.
C’est le dimanche en fin d’après-midi qu’il trouva un livre très ancien, dans une malle tout au fond du grenier. Il avait été protégé d’éventuelles intempéries par plusieurs couches de plastiques puis enfoui tout au fond avant que l’on ne jette de vieux journaux dessus pour que quelqu’un de trop curieux ne pense pas à fouiller plus.
Est-ce qu’il l’avait déjà vu ? Oui, maintenant qu’il le regardait bien, c’était le grimoire dont il se rappelait.
Il l’ouvrit sans attendre une seconde de plus, avide de découvrir ce qu’il pouvait lui apprendre. Les pages jaunies par le temps se délitaient et se détachaient parfois de la couverture en cuir râpé.
Il devait à nouveau plonger dans ses souvenirs profonds : rien de ce qui était inscrit ne l’était dans une langue qu’il comprenait. Pourtant, un jour il avait su lire ces caractères. Tout cela devait avoir une importance qu’il n’arrivait pas à saisir.
Complètement démuni face à cette langue inconnue, il tourna chacune des pages dans l’espoir d’y trouver une réminiscence de souvenir grâce aux illustrations. Et ça n’est pas celle de lilliputiens qui l’aida faire revenir sa mémoire !
Une enveloppe d’un papier plus récent était coincée entre deux feuilles. Il y découvrit une lettre écrite de la main de ses parents.
Ces simples lignes faisaient remonter beaucoup d’émotions. Elle datait de plusieurs années avant leur décès et, essentiellement, se contentait de traduire le mythe qu’il avait cherché dans ce livre ancien. Sa mère y avait ajouté un petit mot personnel à la fin. Elle espérait qu’il la lirait un jour et qu’il pourrait accomplir le destin de leur famille en transmettant son savoir à ses enfants ou bien en affrontant lui-même le mal qui guettait la Terre.
Si c’était aussi important pour eux, alors il se devait d’essayer.
Muni du grimoire et de sa précieuse traduction il redescendit chercher l’horloge étrange. Cet objet servait à compter le nombre de trèfles à quatre feuilles cueillis pour savoir quand la prophétie se réaliserait. Il n’en restait qu’environ 15 000, s’il arrivait bien à déchiffrer les inscriptions du cadran. Jamais il ne pourrait empêcher leur récolte. Et vu le nombre cueilli chaque jours, il ne lui restait que peu de temps.
La dernière solution : enfermer ce terrible sorcier dans sa prison une seconde fois.
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Toutes ces incertitudes l’assaillaient alors que son avion décollait. Pour la deuxième fois seulement, il allait en Irlande, la terre de ses racines. Ce voyage, il aurait rêvé de le faire avec sa famille, plutôt que pour contrer une vieille légende qui n’était peut-être rien de plus qu’une histoire. Ou qui, peut-être, pouvait lui couter la vie si les indications laissées par sa mère ne s’avéraient pas parfaitement préparées.
Quoi qu’il arrive, il ne pouvait plus faire machine arrière maintenant.
Alors qu’il s’installait à l’hôtel où il passerait la nuit, il déballa nerveusement le cadran qu’il avait emporté. L’aiguille continuait sa course vers le chiffre fatidique. Il n’avait pas une minute à perdre. Dès demain, il devait trouver la tombe du puissant sorcier. En croisant ce que sa mère lui avait laissé et les informations qu’il avait dénichées sur internet, Kylian commençait à avoir une bonne idée du lieu précis où il devait se rendre.
Plus déterminé que jamais, il prépara tout ce dont il allait avoir besoin pour son expédition. De ce qu’il avait lu, il ne restait plus qu’une poignée de trèfles avant d’atteindre le milliardième.
Il était certain que toutes les aiguilles s’aligneraient demain.
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Sa triangulation était formelle, il se tenait là où la légende l’avait guidé. Pourtant il ne voyait rien d’autre que ces grandes étendues d’herbes à l’horizon. Ça et les quelques murets de pierres qui nervuraient le pays entier.
Son cœur battait la chamade. Et si ça n’était pas au bon endroit ? Et s’il n’arrivait pas à temps ?
Un déchirement violent se fit entendre. Un puissant éclair bleu sorti de nulle part pour rejoindre le ciel qui commença à se couvrir.
Alors qu’il s’approchait de la source en courant, Kylian discerna au loin la stèle dont la lumière s’échappait. C’était donc ça la tombe dont les récits parlaient. Bien sûr, ça n’en était pas vraiment une puisque le sorcier n’avait pas été vaincu. Mais après des années de folklore oral, la prison s’était peu à peu transformée en sépulture. D’autant plus que jusqu’ici, rien n’en était sorti pour prouver le contraire.
De ce que la lettre racontait, il ne lui restait que quelques secondes pour tout mettre en place avant qu’il ne termine de s’éveiller. C’était crucial, il ne devait pas avoir le temps de lancer une autre malédiction.
Les doigts tremblants, il s’empara d’un bout de papiers repliés de sa poche. Il n’était plus question de rigoler, toute cette histoire était devenue bien trop réelle. Kylian le serrait de toutes ses forces dans son poing alors que son angoisse grandissait à mesure que le vent se levait.
Dans un ultime craquement sinistre, l’éclair prit forme humaine.
— « Comme je m’y attendais, je ne suis pas seul pour ma grandiose évasion. Un Ó Riain. C’était à prévoir. »
« Quoi ? Comment pouvait-il connaitre le nom de son grand-père ? » se demanda Kylian alors qu’il recollait les pièces entre le gaélique et l’anglais.
L’homme brulait d’un désir de vengeance que nul ne pouvait ignorer. L’une de ses mains commençait à rassembler une petite boule d’énergie semblable à l’éclair fulgurant qui avait traversé le ciel plus tôt.
— « Je devine beaucoup de choses rien qu’en te regardant. Apparemment, tes ancêtres ne t’ont pas enseigné les bases de la dissimulation. Croquignolesque. »
Et en plus de ça, il se montrait arrogant !
— « Vous ne savez rien de moi. » répondit calmement Kylian, déterminé à ne pas rentrer dans son jeu.
Son unique but était de le renvoyer d’où il venait. Et il ne pouvait laisser ses émotions le distraire de cette mission.
D’autant plus que si l’homme face à lui décidait de lui envoyer sa boule d’énergie, il n’avait aucun moyen de défense.
— « Je ne sais rien ? » ricana le vieux sorcier en commençant à agiter ses mains. « Je suis sûr que tu ne connais rien à l’art de la magie. Mais surtout, j’ai déjà réussi à lire dans tes yeux ta plus grande faiblesse. »
Sous le regard ébahi de Kylian, il fit apparaitre une sorte de fenêtre permettant d’apercevoir… Une minute, c’était sa maison ! Et ce que le sorcier avait décidé de lui montrer n’était rien d’autre que sa femme et son fils. Comment avait-il su ?
Kylian serra les poings.
Non. Il devait rester calme et se raisonner.
— « J’avais l’intention de m’en prendre à chaque être humain dont la lignée se serait attaquée à l’un de mes précieux trèfles à quatre feuilles pour leur faire payer à chacun d’eux l’audace de tes ancêtres de m’emprisonner il y a des centaines d’années. Mais j’ai changé d’avis. »
Un sourire carnassier fit apparaitre ses dents jaunes.
— « Je vais commencer par eux. Et ensuite, je reviendrai pour te tuer, quand tu n’auras plus aucune raison de vivre. Je n’aurais aucune pitié, je ne commettrais pas la même erreur que tes aïeux. »
Il se délectait d’avance de son plan.
Jamais il ne laisserait qui que ce soit toucher à un seul cheveu de sa famille. C’était hors de questions. En jetant un dernier coup d’œil à cette fenêtre, une fureur qu’il n’avait jamais ressentie s’empara de lui. Il n’était plus maitre ses mouvements ni de ses paroles.
Avec un aplomb qu’il ne se connaissait pas, il brandit son papier et commença à lire son incantation. Comment arrivait-il à la clamer dans un gaélique parfait ? Ça n’était pas le moment de se poser la question.
S’il y avait eu le moindre spectateur à cette scène, il aurait pu voir le jeune homme se métamorphoser. L’aura qui l’entourait avait rabattu son caquet au puissant sorcier qui avait formé un bouclier face à lui.
— « Co-comment es-tu capable de tant de magie. Après tant d’années, ta lignée aurait dû s’affaiblir. Et pourtant… Pourtant tu es bien plus robuste que ses ancêtres ! » maugréa-t-il.
— « Crois-tu vraiment que les Mac Dermot et les O’Ryan auraient laissé leur héritier sans préparation ? » prononça Kylian sans pour autant comprendre d’où lui venaient ces mots.
Alors qu’il savourait la déconfiture du vieil homme, il sentit émaner de lui une puissante énergie. L’incantation avait dû fonctionner.
— « Tu as du sang de Mac Diarmada ? » demanda le sorcier dont la confiance vacillait. « Non, c’est impossible. »
Kylian afficha à son tour un sourire narquois. Le bouclier commençait à se craqueler.
Pourtant il y avait déjà mis toute son énergie. Il ne tiendrait plus très longtemps.
La frayeur l’envahissait petit à petit. Et si ça ne suffisait pas ? Et si sa magie manquait de puissance ?
Alors que ses doutes l’engloutissaient peu à peu, il pensa à nouveau à sa famille. Il puisa au fond de lui ses ultimes forces.
Un nouveau déchirement gronda et le sorcier hurlait pendant qu’il se faisait absorber par la même énergie que celle qui l’avait ramené :
— « Ils se sont alliés ? Non, je n’y crois pas ! »
Ses derniers mots ne furent qu’un murmure alors que la lumière disparaissait.
Kylian les entendit à peine alors qu’il s’effondra au sol comme une poupée de chiffon.
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« Si d’aventure ça vous intéresse, appelez-moi. » lui glissa l’inconnu en lui laissant un morceau de carton dans les mains.
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« C’est en l’an 1423 que le puissant sorcier a été enfermé dans sa prison magique. Fou de rage d’avoir été vaincu, il jeta la malédiction suivante le temps que l’incantation d’emprisonnement fasse effet :
“Ne comptez plus sur votre chance. Chaque trèfle porte-bonheur cueilli vous conduira à votre perte. Lorsque le milliardième sera sorti de terre, alors, je me réveillerai.”
Un milliard de trèfles à quatre feuilles ça en fait ! C’est pour ça que ceux qui l’avaient enfermé pour qu’il cesse de faire du mal ont construit cet objet. »
Il désigna l’étrange cadran, dont les aiguilles resteraient désormais fixes à jamais.
« Avec une touche de magie, il a compté toutes ces années les trèfles cueillis pour que l’on puisse faire face au méchant sorcier lorsqu’il réapparaitrait. Sauf que pendant toutes ces années il s’en est passé, des choses. Et le monde a pas mal changé.
« L’héritier, qui devait affronter le sorcier, ne se sentait pas du tout prêt à se battre. Voir même, il ne croyait pas à tout ça et pensait que ça n’était que des légendes. Mais quelque chose en lui le fit hésiter. Le doute a germé et il a pris son courage à deux mains pour partir combattre ledit magicien et le renvoyer de là où il venait.
« Ça n’était pas évident, mais apparemment les ancêtres de l’héritier n’étaient pas idiots et avaient préparé le terrain même s’il comptait se montrer récalcitrant. Transfiguré par la force des puissantes lignées qui coulaient dans son sang, il affronta vaillamment le sorcier pour le sceller à nouveau dans sa tombe. »
— « Tu lui racontes encore cette histoire ? »
Kylian sursauta et lança un sourire coupable à sa compagne.
— « Il faut qu’il connaisse les légendes de sa famille, c’est important. »
Elle rit en levant les yeux au ciel. Il n’avait pas encore trouvé les mots pour lui décrire ce qu’il avait vécu dans ce champ en Irlande. Il lui raconterait, un jour. Mais pour l’instant, c’était plus simple d’en faire une histoire fantastique à narrer à son fils. Et mieux valait ça que de continuer à lire ce livre sur les clowns.
— « Il ne s’en souviendra pas, à 3 ans, tu le sais ? »
— « C’est pas grave. Je continuerai à lui conter ces vieilles légendes. Au cas où il y ait une part de vérité dedans. »
Cette nouvelle vous a plus ? Génial, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle aventure !
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La chronique expliquera exactement mon avis dessus mais je tenais à poster un commentaire. Vraiment c’est si fluide que je l’ai lue sans forcer. Des moments drôles, fantastiques et un combat des plus étranges de par le personnage. Vraiment bravo, j’ai hâte de lire les autres nouvelles 🌸 Je suis envoûtée par le style !
Merci pour ce commentaire, je suis ravie que ce que j’écris te plaise et j’espère qu’il en sera de même pour mes autres nouvelles. A la semaine prochaine pour une prochaine aventure, j’espère ! 😉